Rétrospective d'avril 2019 - L'après-rupture

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Il sera question de la rupture et de "refaire sa vie'. Nous parlerons d'abord de l'acceptation puis de l'ego qui vous empêche d'avancer. Ensuite viendront les émotions, l'estime, la confiance, l'affirmation. Puis nous finirons sur l'insaisissable bonheur.

Il faut beaucoup de courage pour oser être heureux pleinement. Il est plus facile, mais plus lâche, de se contenter d'un petit bonheur routinier que rien ne vient déranger. Marcelle Bourgault

Un vieux sage dit ceci au sujet de l'amour "❤️"
"Quand on enfile une mauvaise chaussure,
Et qu’on a mal au pied,
Ce n’est ni la faute de la chaussure,
Ni celle du pied.
Il faut juste accepter,
Qu’ils ne sont pas fait pour aller ensemble.
Pour pouvoir mettre,
Une nouvelle chaussure à ton pied,
Il faut déjà enlever l’autre.
Plus tu gardes,
Des chaussures qui te font souffrir,
Plus ton pied sera abîmé,
Et plus ce sera difficile à guérir.
Si des chaussures t’ont abîmé les pieds,
Quelque soit la paire que tu enfiles après,
Ce sera douloureux.
Ce ne sera pas la faute,
De tes nouvelles chaussures,
Mais celle de tes blessures.
Il faut accepter de marcher,
Quelque temps sans chaussures,
Pour que ton pied guérisse,
Et redevienne comme avant.
Plus tu gardes des chaussures qui te font mal,
Plus ça devient inconfortable,
Et plus tu marches de travers.
À force de dévier,
Tu finis par quitter ton chemin de vie.
Or, le bonheur qui est tien,
N’existe que sur ton chemin...
Retire tes chaussures douloureuses,
Pour redevenir heureuse.
Marche pieds nus le temps de guérir,
Tes pleurs et tes blessures.
N'aie pas peur s’il y a un peu de graviers,
Tu n’en apprécieras que mieux,
La douceur de tes souliers.
Relève la tête,
Car sur ton chemin t'attendent,
Des chaussures parfaites.
Si tu ne le fais pas pour toi,
Fais-le pour la femme heureuse,
Que tu pourrais Être...
Pour marcher loin sur le chemin de l’Âmôur,
Il faut respecter ses pieds,
Et choisir des chaussures adaptées !"
Auteur inconnu

 

 

 

 

 

Refaire sa vie

Refaire sa vie… c’est justement là que le bât blesse…

Après une séparation on ne refait pas sa vie, on la continue ! Et on la continue avec nos blessures, remise en question, manque d’estime ou de confiance en soi ou en l’autre… Toutes ces choses qui nous empêchent d’avancer de façon sereine.

Comment agir et réagir ?

Prenez d’abord un peu de recul.

Le détachement commence par l’acceptation

Peut-être n’avez-vous pas choisi cette situation et qu’il vous faut d’abord vous détacher de la personne qui vous manque.

Le détachement commence par l’acceptation.

Rien ne peut changer dans notre vie tant que vous ne prendrez pas une décision, que vous ne dites pas avec fermeté « voilà ce que je veux ». Un vrai « je veux » doit dépendre seulement de soi.

D’abord, lâchez-prise et pour cela, vivez l’instant présent et concentrez-vous sur vos cinq sens. Lâcher prise ne signifie pas « ne plus vouloir quelque chose », mais plutôt « être bien malgré ce fait ». Nos actions doivent être motivées par la joie et non la peur. N’essayez pas de comprendre, il faut juste accepter.

 « Vous ne pouvez arriver à ce que vous voulez tant et aussi longtemps que vous n’accepterez pas ce qui est là et que vous ne voulez pas » (exemple : la maladie, la perte de quelqu’un, la jalousie, l’alcoolisme…).

Mais n’oubliez pas que l’acception est différente de la résignation. Dans l'acceptation il y a la tranquillité, dans la résignation il y a une énergie plombante, lourde.

Chaque événement perturbateur dans notre vie est là pour nous faire avancer, pour nous aider à devenir conscients de quelque chose que nous devons accepter dans notre vie.

Le meilleur moyen de résoudre une situation désagréable est de rester avec le problème initial, ne pas dévier sur d’autres sujets et poser plusieurs questions pour découvrir le vrai problème derrière la situation. Rares sont les gens qui parlent du vrai problème ; ils commencent par parler de la situation difficile.

Quel est le vrai problème ?

Se poser la bonne question : quel est le vrai problème ? Quelle est cette croyance que vous entretenez et qui est nuisible pour vous. Cette croyance qui nous amène dans la direction contraire à ce que nous voulons être. Notre égo (JE) nous joue des tours chaque fois qu’il veut nous faire croire que c’est à cause de notre problème physique, malaise ou maladie, que nous ne pouvons écouter nos besoins. En réalité le problème n’est là que pour attirer notre attention sur une croyance qu’entretient notre égo. Notre égo pense nous faciliter la vie, mais il ne fait que nous rendre encore plus démunis, fragile, face au vrai problème.

Tout message dans notre corps physique est un appel au secours de notre être pour nous indiquer qu’il y a un aspect de soi que nous n’acceptions pas.

Soyez en colère, tordez le cou à cette croyance.

En premier lieu : remerciez-vous d’avoir voulu vous protéger. Maintenant vous savez que cette blessure existe, vous allez savoir la gérer.

En second lieu : dès que votre égo (JE) vous sentira dans votre certitude, il lâchera prise. Lâcher prise ne signifie pas ne plus vouloir quelque chose, mais être bien même si nous n’avons pas le résultat désiré. C’est se faire entièrement confiance.

Accepter la cause et refuser les conséquences. Nous devons accepter ce que nous avons et que nous ne voulions pas pour pouvoir enfin arriver à ce que nous voulons.

 

À moins d’être changée, l’histoire se répète… Ce choix est entre vos mains.

Souvent, lorsqu’une relation s’achève on perd l’estime et la confiance en l’autre, car  on pense que l’histoire va se répéter. Souvenez-vous de la loi du karma n°10 - La loi du changement : « À moins d’être changée, l’histoire se répète… Ce choix est entre vos mains.»​

Afin de vous dire que vous pouvez changer les choses, il faut d’abord les voir du bon côté, du côté positif. L’optimisme est un grand pouvoir sur nos existences. Nous naissons avec une histoire, une famille, des racines, parfois lourdes à porter, mais ce n’est pas une fatalité, vous pouvez très bien décider de ne pas poursuivre l’héritage familial, de décider de ne pas reproduire les schémas négatifs.

Penser autrement

Qu’est-ce qui vous empêche de penser autrement ?

Votre ego !

Comment reconnaître alors lorsque c’est votre ego qui vous parle, la méchante petite voix qui vous empêche d’avancer, d’aller là où vous souhaitez aller ?

Plusieurs signes peuvent trahir votre ego. Le premier : Vous êtes trop catégorique dans vos jugements avec les autres. Nous portons tous des petits jugements sur nous-mêmes et les autres. C’est une caractéristique évolutive qui, lorsqu’elle est utilisée correctement, nous aide à rester en bonne compagnie et en vie. Mais lorsque vous devenez trop catégorique dans vos jugements, et même pire, cancanier, alors vous avez des problèmes avec votre ego. Votre ego démesuré essaie de vous stimuler au détriment des autres. Au lieu de cela, laissez tomber les jugements et devenez la meilleure version de vous-même.

Le second signe qui vous permet de voir que c’est votre ego qui parle est que vous n’avez pas de patience. Une personne impatiente a forcément un ego surdimensionné. Ils savent ce qu’ils veulent et ils le veulent maintenant. Souvenez-vous que parfois, vous devez juste attendre. Tout ira bien. La patience est une vertu.

C’est votre ego qui vous parle quand vous vous plaignez et débattez en permanence. Se plaindre et débattre est très bien. C’est la façon dont nous décidons ce que nous voulons dans la vie, ce que nous voulons changer, et comment nous regroupons les gens autour des idées. Mais si vous vous contentez de critiquer les gens et de débattre sans relâche, votre ego est probablement surdimensionné. Au lieu de débattre chaque petite idée ou croyance, commencez à laisser passer les petites choses.

Lorsque vous êtes trop sur la défensive, c’est encore un signe de votre ego. Vous avez du mal à reconnaître vos faiblesses. Nous avons tous des problèmes et des points faibles. Cela ne devrait pas être une surprise. Lorsque votre ego est surdimensionné, vous ne pouvez pas commencer à travailler sur ces choses et vous vous mettez sur la défensive dès que quelqu’un vous le fait remarquer. Au lieu de cela, écoutez attentivement ce qu’ils ont à dire pour vous améliorer…

Marque de l’ego ou manque d’estime de soi ?

Ce que l’on pourrait prendre pour un manque d’estime de soi est peut-être une marque de votre ego. L’art-thérapie peut vous permettre de déceler si vous avez réellement besoin de vous aimer de nouveau. Lorsque vous parlez mal de vous-même, ce peut être juste un problème d’ego. On pense que c’est quelque chose qu’un ego surdimensionné ne ferait jamais, mais en réalité c’est une sorte d’outil impressionnant de l’ego. Quand vous parlez mal de vous, les attentes des gens sont moins grandes. Puis, quand vous finissez par faire mieux que ce à quoi les gens s’attendent, les gens pensent que vous êtes génial ! Yes ! Mission accomplie pour l’ego surdimensionné. Mais au lieu d’essayer de diminuer vos attentes, essayez d’être honnête sur les résultats que vous vous attendez à avoir. Ou essayez de ne pas avoir d’attentes du tout.

Vous ne pouvez pas vous excuser. Peu importe ce que vous faites, vous ne reconnaissez pas le mal que vous avez fait et ne dites pas que vous êtes désolé. C’est parce que l’ego surdimensionné ne veut pas être blessé. C’est probablement l’habitude la plus difficile à changer et de loin. Tout ce que vous pouvez faire pour que cela change est de présenter vos excuses lorsque c’est nécessaire.

Lors d’une séparation, une remise en question s’impose : tout n’est pas forcément de la faute de l’autre. Ce que l’autre recherchait n’était juste pas dans vos habitudes, votre tempérament. Souvent, je retrouve à mon cabinet des personnes qui, au début d’une relation, ont montré ce que l’autre souhaite voir et non pas ce qu'elles étaient réellement. Puis, au bout d’un certain temps, le naturel revient et vous vous découvrez aux yeux de l’autre. Dans une relation la vérité sera celle qui vous permettra de vous épanouir puis de vous stabiliser.

Vous vous comparez en vous croyant supérieur aux autres. Se comparer est quelque chose que tout le monde fait. Peu importe la classe sociale, à un moment ou à un autre, on se retrouve à faire des comparaisons, presque instinctivement. Pourtant, si comparer des peintures ou des aliments avant de procéder à un achat s’avère la plupart du temps judicieux, se comparer à autrui fait en revanche partie des choses qui nous empêchent d’être heureux.

Pour contrer cela, rappelez-vous qu’entre vous et la personne avec qui vous vous comparez, il y a bien trop de différences dans ce que vous avez vécu, et trop de choses que vous ignorez à propos d’elle. Il est donc inutile de vouloir se comparer, alors cessez de le faire.

La dernière marque de l’ego est de ruminer le passé ou d’anticiper l’avenir. La rumination mentale est un véritable fléau. Cela peut devenir un état pathologique qui conduit à la maladie de l’âme et à celle du corps.

Pour ne pas devenir victime de la paralysante rumination, nous devons pleinement accueillir, quel qu’il soit, heureux ou malheureux, agréable ou douloureux, l’événement qui se présente et le vivre instantanément, de bout en bout, en nous-mêmes.

Le passé est trépassé : paix à son âme !

De même, il est inutile d’avoir peur du futur, d’être triste ou en colère sur un élément passé. Mais profitez de l’instant présent. Pourquoi refuseriez-vous de vous amuser, la vie est trop courte ? Un proverbe allemand dit ceci « Devenir vieux, c’est la grâce de Dieu. Rester jeune, c’est l’art de la vie ». Le bien-être ne peut exister que dans l’instant présent et il est toujours illusoire de chercher à le conjuguer au futur. Pour preuve : rien ne se passe jamais comme nous l’avions imaginé !

Lâcher prise c’est aussi se connecter à l’instant présent. Oublier ce qui s’est passé et ce qui va pouvoir advenir. Dans l’instant présent, l’angoisse n’existe pas. Cette peur est liée à un événement futur, qui n’arrivera peut-être jamais, alors pourquoi y penser ? Cette angoisse est probablement liée à un événement passé, mais qui vous dit que cela se produira de la même façon ?

Posez-vous les bonnes questions

Que souhaitez-vous, que voulez-vous vraiment ? Qu’elles sont vos attentes ?

Et pensez positif !

Par exemple : que souhaitez-vous vraiment ?

Ne répondez pas « ne plus tomber sur un macho ». Si cela est votre pensée, vous allez tomber sur un macho. Pourquoi ? Parce que votre cerveau est une boîte à images, si vous lui mettez des images négatives en tête, vous ne verrez que les images négatives et donc, lorsque vous verrez passer un macho, c’est lui que vous allez reconnaître en priorité.

La seconde chose dite : « je veux ». Votre cerveau ne sait pas reconnaître la différence entre « je veux » et « je ne veux pas ». Rappelez-vous : votre cerveau ne retient que les images et les mots représentant ces images. Pour lui :

Je veux = est un souhait teinté d’une image positive

Je ne veux pas = est un souhait teinté d’une image négative.

Prenez une feuille et écrivez ce que vous voulez.

Question de peur

De quoi avez-vous peur ? Est-ce fondé ? 

Il n’y a que 8% de nos peurs qui soient foncées sur une menace concrète, tout le reste est dans la tête.

Donc, à chaque fois que vous vous tracassez, obligez-vous à prendre du recul et à vous demander si cela sert à quelque chose. Si oui, alors passez à l’action (le chien va vous mordre, courrez !). Sinon, considérez votre inquiétude comme inutile (la route est longue, il risque d’avoir un accident) et passez à des préoccupations plus fructueuses. C’est la définition de « éviter de se tracasser pour rien ».

Alors, évitez d’avoir peur pour rien. Sachez que les événements ne se passent jamais comme on l’a prévu, il est donc inutile d’avoir peur de ce que va nous apporter le futur.

Retour sur l’acceptation

Vous avez maintenant toutes les billes pour commencer votre processus d’acceptation.

Attention : accepter ne signifie pas que vous êtes d’accord, accepter signifie que vous avez compris que c’était un fait.

Par quelles émotions allez-vous passer devant l’acceptation :

1-      Vous prendrez conscience d’avoir une croyance qui nous empêche d’être bien.

2-      Vous vous empêcherez d’être bien pour éviter de vous sentir coupable.

3-      Vous serez de plus en plus conscients d’être ce que vous ne vouliez justement pas être et vous ne vous aimez pas ainsi.

4-      Vous essaierez d’être ce que vous désirez être, mais vous vous sentirez coupable, car vous ne vous donnez pas encore pas le droit d’être différent des autres.

5-      Vous resterez ce que vous ne voulez pas être en vous acceptant, car nous saurez que c’est la peur d’être blessé qui vous fait agir ainsi.

6-      Puis doucement, vous finirez par être ce que vous voulez être, de plus en plus souvent et sans avoir peur.

Alors, que voulez-vous vraiment ?

Se poser la bonne question : quel est le vrai problème ? Quelle est cette croyance que vous entretenez et qui est nuisible pour vous.

Le manque d’estime

En art-thérapie nous travaillons beaucoup sur l’estime. Estime de soi, mais aussi estime de l’autre. Lorsque vous subissez une rupture, l’un et l’autre sont alors très malmenés. Il est donc important de refaire un point et de retrouver cette notion d’estime.

Sans cette estime vous ne pourrez pas avoir de nouveau confiance en vous ou confiance en l’autre.

Vous aimer et aimer l’autre est la première chose sur laquelle vous devez travailler.

Un manque d’estime de soi oblige la personne à se projeter cette incapacité à se sentir bien dans sa peau et à s’aimer sur les gens qui l’entourent. Il est en effet assez complexant de se dire qu’une personne est capable de réussir alors qu’au même moment et pour la même chose on se sent totalement démuni.

Pour pallier un manque d’estime de vous, commencez par retrouver la saveur des choses, autorisez-vous à aimer de nouveau certaines choses et appréciez-les.

Le nerf de la guerre : la confiance

Lorsque vous aurez retrouvé de l’estime, travaillez sur la confiance. C’est aussi un autre point sur lequel on travaille beaucoup en art-thérapie.

Avoir confiance en soi c’est aussi avoir confiance en l’autre.

Avoir confiance en soi permet d’avoir confiance en l’autre, mais l’inverse est aussi vrai. Faire confiance aux autres vous permettra également d’améliorer votre confiance en vous.

Pourquoi vous ne faites pas confiance aux autres personnes ? Il y a deux raisons pour cela :

-          Une personne vous a fait vivre un événement qui a ébranlé votre confiance et si vous lisez le dossier de ce mois-ci, c’est sans doute la raison.

-          On vous a appris que dans la vie il vaut mieux ne pas compter sur les autres.

Ces deux raisons vont vous conduire à garder les autres à distance de vous et à vous isoler.

Pourtant nous avons tous besoin des autres pour vivre. Seuls nous ne ferions pas grand-chose.

Les bonnes raisons pour avoir confiance en l’autre

Les raisons pour lesquels vous devez faire confiance aux autres :

Ne pas avoir confiance, cela revient à toujours se méfier. À penser qu’il y a toujours quelque chose de cacher derrière les intentions des autres.

La personne méfiante n’est donc pas très relax. Elle vit beaucoup d’émotions négatives et ses pensées envers les autres sont très critiques. Elle vit donc dans un bain de négativité qui n’est pas très propice à l’épanouissement personnel.

Donc première raison : être méfiant n’est pas bon pour vous.

Une nouvelle relation épanouie

La deuxième raison pour laquelle vous devez avoir confiance aux autres est que d’accorder votre confiance aux autres va vous ouvrir de nouveaux horizons et enrichir votre vie. Peut-être cela va-t-être une nouvelle relation plus épanouie ou accepter l’aide d’une personne sur un projet qui vous tient à coeur. Être capable de demander de l’aide est une belle façon d’éprouver votre confiance en l’autre, c’est aussi une belle façon d’apprécier que l’autre revienne dans votre vie.

Aussi ne surévaluez pas vos propres capacités : lorsque l’on se met à sous-estimer celles des autres, cette conviction que l’on peut faire mieux que les autres empêchent de déléguer. Et là, vous devez retravailler l’estime de l’autre.

La confiance c’est complexe

Pourquoi faire confiance ? Sur quels critères peut-on décider de faire confiance ?

Chaque personne a ses propres raisons pour décider de faire confiance ou non à une personne.

- Sur des bases objectives : ce sont les compétences et les qualités d’une personne ou encore d’un système (hôpital, médecins, etc.)

- Sur des bases « imposées » et acceptées par une certaine norme : on ne peut pas faire autrement. Par exemple, on se doit de faire confiance à l’instituteur pour ses enfants ou encore à la justice de son pays.

La question de confiance comporte néanmoins toujours une part d’irrationnel, une part d’intuition. C’est pour cela qu’avoir d’abord confiance en vous est important.

Comment faire confiance alors ?

D’abord : acceptez la prise de risque. Faire confiance, c’est accepter de se remettre entre les mains d’autrui, c’est donc prendre potentiellement un risque de devenir une victime de l’incompétence ou de la malveillance de l’autre. C’est aussi devoir assumer des décisions et de choix que l’on n’a pas toujours pris.

Rappelez-vous que confiance en soi et confiance en l’autre sont intimement liées. Pouvoir faire confiance à quelqu’un, gagner sa confiance, c’est aussi savoir s’ouvrir aux autres. Tout est question de réciprocité : en effet, si une personne bénéficie de votre confiance, elle portera spontanément un jugement plutôt positif à votre encontre et aura en retour plus facilement confiance à son tour. Cette réciprocité permet de bénéficier de jugements gratifiants et sur le plan relationnel, vous allez ouvrir plus largement le champ des possibles tant au niveau de votre vie amoureuse, amicale ou professionnelle.

Trouver un juste équilibre

Attention, toutefois : la confiance ne doit pas être une illusion, il ne faut pas tomber dans l’aveuglement béat à l’égard d’autrui, car vous risquez de vous faire abuser. Le doute est un excellent outil d’analyse critique qui vous permet d’exercer une capacité de jugement.

Pour savoir comment faire confiance aux autres, il est important d’enseigner – dès le plus jeune âge – à avoir un esprit critique : la justesse des relations avec les autres se situe dans cet entre-deux, entre évaluation de la situation et capacité à faire confiance.

Comment retrouver confiance en soi et donc faire confiance aux autres avec justesse ?

Si la méfiance est devenue handicapante, il est recommandé de se faire aider par un thérapeute.

Quelques clés

Mais il est possible aussi de faire quelques exercices au quotidien : pour faire confiance en votre entourage, listez les points positifs et les points négatifs que vous ressentez chez eux, tentez d’expliquer vos raisons à chaque fois.

Graduez ces points noirs du moins risqués au plus risqués, celui où il vous est impossible de faire confiance. Pour chaque point qui vous paraît rebutant, testez-le en vérifiant les risques et vous vous rendrez compte petit à petit vous vous faisiez une idée fausse au départ.

Faire confiance n’est pas quelque chose d’inné, c’est une question de conditionnement, d’éducation, d’instruction, une question d’ouverture d’esprit, mais il est toujours possible d’y travailler pour vous améliorer, pour apprendre à vous ouvrir aux autres.

Prendre confiance en soi et avoir confiance dans les autres ne sont pas que des mots : des études ont démontré qu’il existe de bienfaits physiologiques set psychologiques quand on fait confiance, ces personnes étant plus heureuses et en meilleure santé.

Estime, confiance… mais pas que

Ce qu’il vous manque maintenant c’est l’affirmation de soi ! Ne pas tout accepter, ne pas tout supporter.

L’affirmation de soi est une formidable compétence relationnelle qui permet de se faire entendre. Car il n’y a pas pire, dans un couple, que les non-dits, d’ailleurs, ceci est vrai dans toute relation.

Attention : affirmation de soi ne signifie pas imposer ses idées ! Vous ne devez ni être autoritaire ni être agressif.

L’affirmation de soi consiste à exprimer et faire entendre ses besoins, envies, opinions, etc., avec confiance, assurance et respect de l’interlocuteur.

L’affirmation de soi c’est :

  • Établir et faire respecter ses limites avec gentillesse et fermeté
  • Exprimer sans imposer
  • Osez demander clairement sans exiger, ordonner ou pleurnicher
  • Traiter tous les interlocuteurs d’égal à égal (sans mépris ni déférence)
  • Savoir faire une critique avec élégance et délicatesse
  • Accepter sa part de responsabilité dans ce qui arrive
  • Agir en cohérence avec ses valeurs
  • Faire ses propres choix
  • Savoir dire non
  • Savoir dire oui
  • Agir en dehors des rôles relationnels
  • Savoir identifier ses besoins et les combler
  • Agir de façon éthique, et pas au détriment des autres

Ah oui ? Ce n’est pas facile mais l’affirmation de soi c’est bon !

Et si vous trouvez de la saveur à vous affirmer, c’est que vous avez une belle estime de vous. En effet, la capacité à s’affirmer avec une sérénité simple et sans complexe est sans doute le fruit d’un cocktail d’estime de soi, de confiance en soi, de compétences relationnelles et communicationnelles, de la capacité à identifier et à fixer ses limites et du dépassement de certaines peurs relationnelles (peur de l’autre, du jugement, de déplaire, d’être rejeté, etc.) et des messages contraignants.

Plus vous établirez vos limites, plus votre entourage les respectera, plus vous gagnerez en confiance pour les établir davantage.

Et c’est petit à petit que vous parviendrez à vous faire entendre et comprendre, à prendre la place qui vous revient, à exprimer vos opinions, vos envies, vos besoins, bref à parler de vous avec aisance. De façon générale, l’affirmation de soi permet des relations beaucoup plus saines, car elle favorise la confiance et la compréhension mutuelle.

Savoir communiquer

N’oubliez pas que votre façon de communiquer est le miroir de vous-même. Par exemple, si vous êtes adepte de la logorrhée, c’est que vous ne laissez pas de place aux autres dans votre vie.

Aussi chacun n’a pas les mêmes compétences relationnelles. Quelques-uns auront une élégance relationnelle, c'est-à-dire qu’ils sauront garder leur sang froid face à l’agressivité alors que d’autres ne peuvent fonctionner que par l’agressivité.

Sachez que l’amabilité est l’une des clés d’une bonne communication. Cependant, même si vous avez de belles manières il est parfois des situations où vous serez excédé et quoi de plus normal que de céder à l’exaspération, au découragement, à la frustration. D’un côté nous avons les vitamines mentales, les joies, plaisirs, petits et grands bonheurs, satisfactions, émerveillements et autres joyeusetés agréables qui embellissent nos vies et entretiennent notre formidable bonne humeur.

De l’autre, les emmerdes, les épreuves, les aléas, les agacements, les inquiétudes, les souffrances, douleurs et peines qui plombent nos journées, donnent une sorte de dimension tragique à nos vies et nous poussent à imaginer de beaux lendemains dans des ailleurs lointains, tièdes et sereins.

Et curieusement ces deux catégories de sentiments et d’émotions, nous les exprimons peu. Car exprimer la joie, l’enthousiasme, l’émerveillement continue à susciter les regards suspicieux, même dans une société qui pourtant prône la passion.  Ce serait des réactions ou des penchants infantiles et révélateurs d’un esprit trop jouisseur pour rentrer dans la catégorie des  gens sérieux, des adultes. Un peu d’enthousiasme, ça va, trop d’enthousiasme et vous voilà projeté dans le monde des bisounours ou comble de l’horreur, vous seriez un optimiste.

On n’avait déjà pas beaucoup le droit de s’émerveiller ou de se faire plaisir, voilà que maintenant on vous freine dans votre joie de vivre ! Dites non ! Ne vous empêchez pas de vivre ce que vous voulez vivre.

Les émotions : amies fidèles ou ennemies ?

Quand l’inquiétude, l’angoisse, la tristesse ou la colère nous envahissent, l’impact négatif sur nos relations, nos capacités et nos performances est énorme car elles génèrent blocages, tensions, fatigue, confusion, stress ou agressivité et entraînent de mauvaises décisions, des comportements excessifs ou inadaptés etc. Bref, les émotions sont parfois franchement pénibles et invalidantes et pourtant, si elles existent, c’est quand même qu’elles doivent servir à quelque chose, puisque la nature est plutôt bien faite.

En cherchant à les brider, à les contrôler ou à les refouler, nous les concevons comme des ennemies pas vraiment bien intentionnées. Et nous oublions leur rôle: elles existent pour nous transmettre des messages importants sur les événements significatifs de notre vie.

Nous accueillons les émotions positives sans réfléchir parce qu’elles participent de notre bien-être. La grande révélation c’est que les émotions négatives ont la même fonction.

Ne refoulez donc pas non plus les émotions négatives, apprenez à les écouter et comprendre ce qu’elles veulent vous dire. Mais pour une bonne communication, apprenez à les contrôler. Vous « libérer de vos émotions » surtout quand elles sont des « perceptions erronées » doit se faire en toute intelligence. L’intelligence émotionnelle est la mère de toutes les qualités et la seule garante de la réussite de notre vie.

A la recherche de l’insaisissable bonheur

Et si au lieu de chercher le grand bonheur avec un amour sûr, sans épreuve, sans déception, si plutôt que de vous enfermer dans une course éperdue et finalement peu heureuse, vous  ramassiez à la place chaque miette de joie, chaque particule de plaisir, chaque vitamine mentale là où nous la rencontrons sur le chemin. Et savourer et jouir, et se réjouir, s’enivrer de leur existence !

Les petits bonheurs, les petites joies sont des particules si délicieuses qu’il vous faut absolument les savourer chaque jour.

Les petites particules de bonheur

Au delà des désirs d’ailleurs et des rêves de grandeur, le sentiment d’être heureux s’entretient au quotidien, entre autres au travers des bonheurs minuscules que nous pouvons saisir au vol de nos journées. Bienheureux les collectionneurs de vitamines mentales car le bonheur est aussi dans l’infiniment petit.

Soyez bien avec vous-même et vous serez bien avec les autres.

Courir après le bonheur est le meilleur moyen de ne pas réussir à l’attraper. En particulier si nous pensons qu’il est fait de grands accomplissements, de possessions, de pouvoir, de statut, de reconnaissance. Ou si nous l’espérons immense et définitif. Le sentiment d’être heureux se cache dans l’infiniment petit. Récoltez une petite collection de bonheur, faites-vous un petit carnet où vous noterez chaque jour des petites choses qui vous auront mis en joie. Vous pouvez même illustrer votre petit carnet comme un carnet de voyage.

Nous produisons le sentiment d’être heureux au travers de notre capacité à collectionner ce que l’on pourrait appeler des vitamines mentales, chaque jour.

Le propos n’est pas de se contenter de ces bonheurs minuscules, mais plutôt de s’en abreuver. C’est une possibilité de creuser un puits d’énergie dans notre cour intérieure et de mettre ce carburant au service de nos aspirations, de nos relations.

Un an pour prendre soin de vous

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