31 Janvier - Rétrospective du mois de janvier - Janvier : Le mois du karma
- Le 31/01/2019
- Dans Un an pour prendre soin de vous
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31 janvier
Durant le mois de janvier, je me suis attachée aux 12 lois du karma et fait un parallèle avec la pensée positive et vous laisse maître de vos croyances en ce qui concerne la paix des âmes.
Le mois du karma est achevé, j'espère que vous avez apprécié toutes les explications quotidiennes.
Si vous en avez manqué quelques-unes, les voici regroupées dans cet article.
Bonne lecture !
Qu’est-ce que le karma ?
Le « Karma » est très à la mode, autant que « Mantra » et Nirvana ».
C’est un élément clé de la philosophie bouddhiste qui est complètement étranger à la tradition judéo-chrétienne.
Il est également beaucoup question de réincarnation. Bouddha enseigne qu’il faut se détacher de tout désir et de tout sentiment pour triompher du karma et ne plus craindre de renaître dans une nouvelle existence.
Les lois du karma sont en effet très intéressantes si l’on considère que nos choix et notre façon de penser portent des conséquences sur notre vie future. Certaines lois du karma ne sont pas non plus très éloignées des croyances chrétiennes. Par exemple : la loi n°1 "la loi de la cause à effet". On récolte ce qu'on sème (Ezéchiel 18.1-32), idée reprise par Saint Jean de la Croix, prêtre carme du 16e siècle disait « Sème l’amour et tu récolteras l’amour ». Tout ceci pourrait se résumer dans la première loi du karma, mais il en va de même avec la violence engendre la violence…
Cependant, dans le second testament, le salut ne vient plus de nos efforts, mais de la croyance en la résurrection du Christ. Mais avant de chercher notre salut, si nous commencions par vouloir être heureux ici et maintenant ?
Aussi, je ne vous parlerai pas de cette croyance qui est propre à chacun, mais de l'enseignement que nous pourrons tirer des lois du karma, de ce que nous pouvons faire pour retrouver la sérénité dans notre quotidien. Rendez-vous demain pour faire un tour d'horizon de la première loi du karma.
Janvier : le mois du karma
Loi n° 1 du karma : La loi de cause à effet « tu récoltes ce que tu sèmes ».
Dans le livre d'Ezéchiel, Dieu dit aux Israëlites que dorénavant, les enfants n'auront plus à subir les méfaits des pères, mais que chacun est responsable de ses pensées et de ses gestes et chacun récoltera les fruits de ce qu'il a semé.
La première loi du karma, la loi de cause à effet, est équivalente à la loi de Newton « à chaque action, il y a une réaction égale et opposée. » Lorsque l'on pense, parle ou agit, on crée une force qui va réagir en conséquence. Ce retour de force peut être modifié, changé ou suspendu, mais la plupart des gens n’en seront pas capables. En d'autres termes, une personne ne peut pas échapper aux conséquences de ses actes, mais elle souffrira seulement si elle a elle-même réuni les conditions de sa souffrance. Tout ce qu’on émet dans l’univers revient vers nous. Voilà ce que nous dit le karma.
Si l’on fait ce parallèle avec la pensée positive, toutes les circonstances de votre vie, que ce soit dans le domaine sentimental, social ou professionnel sont le reflet et l’enregistrement exact de votre pensée. Si votre pensée est négative, vous ne verrez que des circonstances négatives. L’inconscient a rempli son contrat ! Tout est une question d’attitude. La vie est exactement comme on la voit.
Toutes les circonstances de votre vie, dans quelque domaine que ce soit, sont le miroir de votre pensée. Si vous avez de mauvaises pensées, ne vous étonnez pas de recevoir de mauvaises choses de la vie.
S’affirmer est une bonne chose lorsque c’est fait pour soi et non contre l’autre. Mais avant que notre attitude intérieure puisse changer, il est impératif que nous soyons conscients de l’attitude non bénéfique que nous entretenons. Si ce que nous voulons est le bonheur, la paix, l’amour, l’amitié… Alors nous devons être heureux, paisible, affectueux et un vrai ami.
Loi n° 2 du karma : La loi de la création : « Nous participons à la réalisation de nos souhaits ».
La vie ne se déroule pas simplement, elle a besoin de notre participation. Karma nous dit que nous ne faisons qu’un avec l’univers, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Et si nous appliquions ce précepte à la pensée positive : soyons nous-même, et entourons-nous de ce que nous voulons avoir dans votre vie actuelle.
Oui, mais il nous faut donc agir !
Si vous hésitez, c’est que vous doutez et le doute empêche tout mouvement. « Je n’ai pas d’argent, je n’ai pas les compétences, je ne suis pas assez belle…», oui... mais… alors que cette deuxième loi nous dit de nous mettre en action, nous voici, nous qui doutons.
Ce qui nous entoure nous donne des indices sur notre état intérieur. Rappelez-vous : si vous êtes dans la négation, vous ne verrez que les choses négatives.
Nous participons à la réalisation de nos souhaits…
Soyez conscient en tout premier lieu que pour réussir il ne faut pas se laisser le choix. Ceux qui passent leur temps à hésiter, qui refusent toujours de prendre des risques sous prétexte qu’ils n’ont pas les éléments pour passer à l’action ne vont jamais nulle part.
La chance et la malchance n’existe pas, c’est vous qui créez votre vie à tout moment. Ceux qui passent leur temps à hésiter, qui refusent toujours de prendre des risques, qui prétextent qu’ils n’ont pas les moyens, les capacités, les relations… pour passer à l’action restent assis et ne vont nulle part. Votre façon de penser exerce un pouvoir immense sur votre vie.
Par peur, vous ne prenez aucune décision. La seule décision que vous prenez est de ne pas faire. Les pensées négatives entraînent de l’inaction.
Loi n° 3 du karma : La loi de l’humanité : « Accepter les choses telles qu’elles sont car les refuser ne changera rien »
L’acceptation est effectivement une des clés de la réussite de notre bonheur.
Vous ne pourrez arriver à ce que vous voulez tant et aussi longtemps que vous n’accepterez pas ce qui est là et que vous ne voulez pas : la maladie, la perte de quelqu’un, la jalousie, le fait de se dire alcoolique…).
Chaque événement perturbateur dans notre vie est là pour nous faire avancer, pour nous aider à devenir conscient de quelque chose que nous devons accepter dans notre vie.
Le meilleur moyen de résoudre une situation désagréable est de rester avec le problème initial, ne pas dévier sur d’autres sujets et poser plusieurs questions pour découvrir le vrai problème derrière la situation. Rares sont les gens qui parlent du vrai problème ; ils commencent par parler de la situation difficile.
En pratique, posez-vous la bonne question : quel est le vrai problème ? Quelle est cette croyance que vous entretenez et qui est nuisible pour vous. Cette croyance qui nous amène dans la direction contraire à ce que nous voulons être.
Soyez en colère, tordez le cou à cette croyance.
En premier lieu : remerciez-vous d’avoir voulu vous protéger. Maintenant vous savez que cette blessure existe, vous allez savoir la gérer.
En second lieu : dès que votre égo (JE) vous sentira dans votre certitude, il lâchera prise. Lâcher prise ne signifie pas ne plus vouloir quelque chose mais être bien même si nous n’avons pas le résultat désiré. C’est se faire entièrement confiance.
Accepter la cause et refuser les conséquences. Nous devons accepter ce que nous avons et que nous ne voulions pas pour pouvoir enfin arriver à ce que nous voulons.
Que souhaitez-vous, que voulez-vous vraiment ? De quoi avez-vous peur ? Est-ce fondé ? Qu’elles sont vos attentes ?
Voici les différentes phases de l’acceptation, les émotions que vous allez ressentir devant l’acceptation :
- Vous prendrez conscience d’avoir une croyance qui nous empêche d’être bien
- Puis, vous vous empêcherez d’être bien pour éviter de vous sentir coupable
- Ensuite, vous serez de plus en plus conscients d’être ce que vous ne vouliez justement pas être et vous ne vous aimez pas ainsi.
- Vous essaierez d’être ce que vous désirez être mais vous vous sentirez coupable car vous ne vous donnez pas encore pas le droit d’être différent des autres.
- Vous resterez ce que vous ne voulez pas être en vous acceptant car nous saurez que c’est la peur d’être blessé qui vous fait agir ainsi.
- Puis doucement, vous finirez par être ce que vous voulez être, de plus en plus souvent et sans avoir peur.
Que voulez-vous vraiment ?
Se poser la bonne question : quel est le vrai problème ? Quelle est cette croyance que vous entretenez et qui est nuisible pour vous.
Où en êtes-vous dans votre cycle de l'acceptation ?
Rappelez-vous d'une chose :
Vous ne pouvez pas changer les événements mais vous pouvez changer votre regard sur ce qui vous arrive :
- Pensez positif
- Vous aviez des rêves, des projets : gardez-les en tête
- Vous n’en aviez pas ? Faites-en !
Et si c’était le début d’une nouvelle aventure ?
Loi n° 4 du karma : La loi de la croissance : « notre épanouissement est à placer avant toute chose »
Ces derniers jours nous parlions de l’acceptation. Aussi, vous n’êtes pas obligé.e d’accepter les choses qui vous dérangent et pour lesquelles vous pouvez vous mettre en action pour y remédier. Vous n’êtes pas responsable de ce qui vous arrive, mais vous êtes responsable de ce que vous allez en faire. Sachez dire stop et exprimer à l’autre votre ressenti. Si vous avez besoin que l’on vous écoute, d’exprimer votre ressenti, ne gardez pas pour vous votre malaise.
Laissez-vous aussi être humain.e.
Mais, cette 4e loi du karma est égoïste !? Et je ne le suis pas !
NON !
L’égoïsme n’est pas de penser à soi d’abord. L’égoïsme, c’est obliger l’autre à faire selon ses propres souhaits.
Prendre soin de vous, vouloir vous épanouir n’est pas égoïste à partir du moment où vous n’obligez personne à vous suivre, contre son bon vouloir, sur le chemin de votre épanouissement.
Personne n’est et ne sera responsable de votre bonheur ou de votre malheur, vous êtes le seul maître de vos pensées et de vos émotions. Votre bonheur est en vous et non en l’autre. Personne ne pourra vous rendre heureux si vous ne l’avez pas décidé. C’est pour cela que c’est à vous de faire de votre épanouissement personnel une priorité.
Quel est votre but ? Quel est votre objectif ?
Pour que vous soyez pleinement épanoui.e, il faut que vos objectifs soient précis, réalistes, responsables et écologiques.
Qu’est-ce que cela signifie ?
Un objectif précis est quelque chose que vous pouvez clairement définir.
Exemple : je souhaite un travail qui me plaise
Ce n’est pas assez précis, il faut définir ce qui vous plaît dans ce travail : travail manuel, spirituel, près de chez moi, pas trop difficile physiquement, qui correspondent à mes goûts…
Qui correspondent à mes goûts… quels sont mes goûts, en quoi suis-je doué.e, qu’est-ce que j’aime faire en particulier.
Lorsque vous aurez répondu à toutes ces questions, votre objectif sera précis. N’oubliez pas d’y mettre une date, dater un objectif nous permet de ne pas nous endormir ou de remettre au lendemain.
Un objectif réaliste est quelque chose qui est à votre portée, voire un peu plus difficile à atteindre, mais atteignable. Les challenges c’est bon pour notre estime de soi. Mais attention à ceux qui vous disent que ce n’est pas à votre portée : c’est là que l’on arrive à la notion d’objectif responsable.
Un objectif responsable c’est un objectif que vous seul avez décidé. C’est vous qui décidez, c’est vous qui savez et personne d’autre. Bien sûr, tout conseil est bon à prendre, il vous faudra les analyser : qu’est-ce qui fait dire à cette personne que je n’y arriverai pas ? Souvent, les gens font référence à leur propre vécu. Ne soyez pas en référence externe, mais restez en référence interne : c’est vous qui prendrez la décision.
Responsable signifie donc : c’est moi qui veux, c’est moi qui fait, c’est moi qui décide.
Les gens qui échouent sont en cadre de référence externe « on m’a dit que… » « Méfie-toi de… ». Ne soyez pas influençable.
Les gens qui réussissent sont dans un cadre de référence interne « moi je sais » « moi je veux » « moi je fais ».
Un objectif écologique est un pour lequel vous devez être entièrement d’accord avec lui.
Vos hésitations sont dues à une mauvaise programmation. Votre habitude de voir petit depuis votre jeunesse.
Écrivez sans vous censurer, alors étonnez-vous de découvrir vos limites mentales : à quoi rêvez-vous ?
Vous devez dire « je suis entièrement d’accord avec ça ». Si une partie de vous se dit « oh non quand même, ça va m’embêter » ce n’est pas écologique parce que toutes les parties de vous ne sont pas en accord.
Votre objectif doit donc être précis, réaliste, responsable et écologique. Lorsque vous ratez un paramètre, vous échouer.
Loi n° 5 du karma : La loi de la responsabilité : « Nous reflétons ce qui nous entoure et ce qui nous entoure nous reflète »
À chaque fois que quelque chose de mal se passe, il y a quelque chose de mal en vous. Quand notre vie se trouve perturbée, la source provient de l’intérieur de soi. Ce qui nous entoure nous reflète et nous reflétons ce qui nous entoure. Il est très important d’assumer la responsabilité de ce qui est présent dans votre vie.
Si vous êtes dans la négation, vous ne verrez que les choses négatives.
Tout dans la vie dépendra des pensées que vous choisirez de garder dans votre esprit et de la bonne volonté que vous mettrez à changer votre système de pensée.
Pensées positives = actions positives
Pensées négatives = inaction et l’inaction c’est subir les choses.
Regardez comme les gens joyeux transmettent de la joie autour d’eux. En prenant conscience de cette relation de miroir, nous avons la capacité de créer la bonté dans notre vie par des pensées saines et positives.
Loi n° 6 du karma : La loi de la connexion : « Tout est lié dans l’univers… petits et grands »
L’univers n’établit pas de lien hiérarchique entre les différents éléments qui le composent ; passé, présent et futur sont connectés. Même la plus insignifiante de nos actions est liée à d’autres et a une conséquence. Portons attention à chaque petite chose de la vie, car l’univers la porte en son sein.
Regardez l’effet papillon :
« L' « effet papillon » est une expression qui résume une métaphore concernant le phénomène fondamental de sensibilité aux conditions initiales de la théorie du chaos. La formulation exacte qui en est à l'origine fut exprimée par Edward Lorenz lors d'une conférence scientifique en 1972, par la question suivante : le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? (Wikipédia)
Le mathématicien Pierre-Simon de Laplace affirma qu'un génie connaissant exactement la position et le mouvement de tous les objets, même infinitésimaux, de l'univers, avait accès à la connaissance du passé comme du futur de l'univers. Il notait que cette certitude nous était inaccessible et que seul un résultat probable pouvait être proposé. Cette position n'est pas contredite par la théorie du chaos. Ce qu'affirme la théorie du chaos, c'est qu'une erreur très faible sur un paramètre peut avoir une influence importante sur la situation résultante à une date ultérieure.
Pour en revenir à notre loi du karma, il faut comprendre que toutes nos actions ont des incidences tout comme sont les incidences d’autres éléments qui motivent nos actions.
Même si nous décidions de vivre en ermite, nous ne pouvons pas vivre sans les incidences de l’autre. Et c’est encore plus vrai aujourd’hui alors que nous observons des catastrophes écologiques sans précédent.
Alors, ne faudrait-il pas, puisque nous ne pouvons pas vivre dans le déni de l’autre, essayer de vivre au mieux avec l’autre ? En l’écoutant, le comprenant, en lui faisant un peu confiance et peut-être en essayant de lui faire entendre raison lorsqu’il est sur le mauvais chemin plutôt que de lui jeter la pierre ? Nous parlerons de cela dans la loi n° 8 du karma.
Loi n° 7 du karma : La loi de la concentration : « Bannissez les mauvaises pensées et accomplissez une chose à la fois »
Bannissez les mauvaises pensées… qui vous viennent de vos émotions.
Qu’elles sont les attitudes nos bénéfiques que nous entretenons ? Il y a d’abord la colère, la peur et la tristesse qui sont trois des quatre émotions.
Ces émotions nous disent une seule chose : faire une action pour revenir à la quatrième émotion, celle que notre cerveau nous réclame sans cesse : la joie.
La colère
La colère ne dit pas en criant « Celui là je vais lui faire manger son livret de naissance ! », mais « Il n’a pas respecté mes valeurs, j’ai besoin que l’on respecte mes valeurs ».
Lorsque l’on est en colère, on produit de l’adrénaline et du cortisol. Le cortisol prend les commandes, il permet d’attaquer et de réagir au danger. Il mobilise toute l’énergie, transforme immédiatement le gras en sucre pour l’expédier dans certains endroits précis. Par exemple, les muscles, pour être plus fort et se défendre ou coller une gifle décoiffante.
Pour plus d’efficacité, certains organes cessent de fonctionner, par exemple ceux de la digestion. Le corps doit ensuite renouveler ses réserves d’énergie pour palier aux fringales, troubles de la mémoire, fatigues, difficultés de l’apprentissage chez l’enfant…
Le stress est le petit frère de la colère, les battements du cœur s’accélèrent, les joues deviennent rouges, on a des papillons dans l’estomac.
L’organisme est constamment sollicité, le mécanisme de protection risque de s’épuiser et le cortisol peut venir à manquer. Résultat : anxiété jusqu’à l’épuisement.
Pour stopper le processus, il convient de respirer par le nez, vous pouvez également faire des exercices de méditation ou du yoga.
Un trop-plein de cortisol génère obésité, hypertension, insomnies ou maladies cardiaques. Pour une minute de colère, il faut une heure au système immunitaire pour évacuer le trop-plein de cortisol. Et le cortisol, quand il y en a trop : ça ronge les neurones.
L’adrénaline quant à elle rejoint les récepteurs des artères, cœur, foie, tissu adipeux et pancréas. Par la suite, adrénaline augmentera la respiration et les battements de cœur. En se connectant aux récepteurs du foie, le pancréas, tissu adipeux et les muscles, il empêche la formation de l'insuline. Il favorise la synthèse des graisses et le sucre, par laquelle le corps utilise pour allumer les circonstances de lutte ou de fuite. Le cerveau peut également être affecté de façon malsaine. Des niveaux élevés de stress conduiront la mémoire centrale du cerveau à se rétrécir. Hormones de stress favorisent la formation de la signalisation des molécules responsables de l'enflure de l'hippocampe.
Stress peut affecter le stockage de la mémoire en stimulant la partie principale du cerveau qui a de l'influence en stockant des sentiments négatifs. Et on peut arriver à des stress récurrents, panique, anxiété… L'état de stress arrête aussi le développement de nouveaux neurones.
Il ne faut pas refouler sa colère, mais la traiter de façon différente. Rappelez-vous, votre cerveau vous dit quelque chose : oubliez la cause et gérez la solution.
La peur
La peur ne dit pas en criant « ahhhhhhhhh ! » C’est votre cerveau qui vous dit « Voilà ce qui pourrait arriver si vous ne réagissez pas ».
Il n’y a que 8% de nos peurs qui soient foncées sur une menace concrète, tout le reste est dans la tête.
Donc, à chaque fois que vous vous tracassez, obligez-vous à prendre du recul et à vous demander si cela sert à quelque chose. Si oui, alors passez à l’action (le chien va vous mordre, courrez !). Sinon, considérez votre inquiétude comme inutile (la route est longue, il risque d’avoir un accident) et passez à des préoccupations plus fructueuses. C’est la définition de « éviter de se tracasser pour rien ».
La tristesse
La tristesse ne dit pas de se lamenter tout le temps en poussant des jérémiades. La tristesse, c’est votre cerveau qui a compris avant vous que c’était fini. Votre cerveau vous dit « commencer autre chose ». Là encore, il vous dit de réagir.
Mais il y a d’autres attitudes néfastes que nous entretenons comme par exemple dire que c’est la faute de l’autre ou le sentiment d’abandon.
Je vous l’ai déjà dit lors d’un précédent jour : n’attendez rien de l’autre. Votre entourage ne peut pas faire votre bonheur, c’est vous qui décidez d’être heureux ou pas. Ne rien faire et se sentir abandonné n’est pas non plus constructif.
Le sentiment d’impuissance est aussi une attitude négative. C’est un sentiment douloureux qu’il est difficile à surmonter. Mais rappelez-vous : nous ne pouvons peut-être rien au fait, à l’événement, mais nous sommes responsable de ce que nous en faisons.
Lâcher prise ne signifie pas « ne plus vouloir quelque chose », mais plutôt « être bien malgré ce fait ».
La culpabilité
La culpabilité est une fille sournoise, mais elle devient saine lorsqu’elle vous permet d’être responsable et d’assumer les conséquences de vos actions et de vos mots. Dans ce cas, il est important de demander pardon. Mais êtes-vous réellement responsable de ce qui arrive ?
Les « si j’avais été là » « si je lui avais dit »… la conséquence la plus nuisible est de croire que nous avons peur pour quelqu’un d’autre alors que nous n’avons peur que pour nous-mêmes.
Si quelqu’un nous demande de l’aide et que nous n’y pouvons rien, il faut le lui avouer. De même, si une personne ne décide pas de faire quelque chose pour changer sa vie et qu’elle ne demande pas d’aide, vous ne pouvez pas vous sentir coupable de ne pas l’avoir aidé, ne croyez pas que vous deviez payer le prix de sa décision.
Comment se concentrer ?
Vos objectifs doivent être visuels et la réussite est un travail de concentration. Vous devez écrire ce que vous voulez et pas ce que vous ne voulez pas, car vous créerez des images négatives.
Pour ressentir, le cerveau a besoin de voir. Si vous ne voyez pas d’image, vous ne ressentez rien.
Toutes vos émotions sont basées sur ce que vous voyez et entendez. Elles sont basées sur la perception que vous avez des choses. Et vos pensées doivent être nourries régulièrement. La concentration est la clé du succès dans tous les domaines. Et pour réussir, vous ne devez vous concentrer que sur une chose à la fois.
Les pensées nourries régulièrement amènent dans votre vie de façon inattendue des circonstances qui leur permettent de se réaliser.
Vous allez saisir et voir les opportunités lorsqu’elles se présentent, car vous savez exactement ce que vous voulez. D’où l’importance des détails.
La foi s’acquiert par la répétition des mots. Il faut se répéter chaque jour et aussi souvent qu’il se doit vos objectifs dans une grande concentration.
Loi n°8 du karma - La loi du don et de l’hospitalité : « C’est en étant altruiste que nous dévoilons nos intentions réelles »
C’est la loi la plus chrétienne qui soit dans le karma. La charité chrétienne est partout dans la bible, mais ce n’est malheureusement pas ce qui sera le plus retenu.
Bien sûr, vous pouvez dire « charité bien ordonnée commence par soi-même ». Certes, c’est d’ailleurs la loi n° 4 du karma. Celle-ci nous indique que penser à soi doit-être notre priorité, mais que penser aux autres est également libérateur.
Goethe disait : "Parler est une nécessité, mais écouter est un art". L'altruisme commence par être à l'écoute de l'autre, accueillir ses émotions en toute objectivité sans se référer à son propre vécu. Vous devez comprendre ce que ressent l'autre sans aucune intention de le juger. Aussi, ne lui couper pas la parole, nous sommes souvent tentés de la faire, de rebondir sur ses propos par son propre vécu et c'est une attitude qui ramène l'attention sur vous-même alors que l'objectif est d'accueillir les souffrances ou les joies de l'autre.
Pour être dans une bonne écoute, je vous dévoile un petit truc : la reformulation. Reformulez, dans votre tête les propos de l'autre sans en fausser le sens, avec des mots clairs. Vous pouvez reformuler à l'autre ses propos, ainsi vous lui montrez que vous l'écoutez, le respectez et l'estimez.
La meilleure façon de s'intéresser à l'autre est de lui poser des questions, de lui donner l'occasion de vous faire entrer dans sa bulle et peu à peu vous éprouverez de l'empathie. Vous vous mettrez dans sa peau afin de mieux le comprendre. L'empathie permet d'améliorer les relations sociales. Mieux comprendre les sentiments de l'autre et sa vision permet de l'apprécier dans sa singularité et de se faire apprécier en retour. C'est en cela que nous dévoilons nos intentions réelles, oublier un moment ses propres jugements, ses principes, ses valeurs pour mieux accueillir ceux des autres. Ensuite, vous pourrez partager vos valeurs et principes.
Savoir écouter sans interrompre et poser des questions pour mieux comprendre sa vision des choses vous rendra sincère et authentique. Aussi ne soyez pas opportuniste, soyez vrai, n'allez pas contre votre nature en changeant votre personnalité ou en allant à l'encontre de vos valeurs. Écoutez l'autre, ne portez pas de jugement, mais partagez vos valeurs, un manque de sincérité fausserait votre relation.
Loi n° 9 du karma - La loi de l’ici et maintenant : « Seul le moment présent nous appartient vraiment »
La loi du Carpe-Diem : profiter de l'instant présent, jouir du moment. C’est une expression qui nous vient d’Horace « Carpe diem, quam minimumcredula postero ». Ce qui signifie "cueille le jour sans te soucier du lendemain, et sois moins crédule pour le jour suivant". Son sens, proche de la philosophie épicurienne, a traversé les siècles jusqu'à nos jours sans qu'il soit altéré.
Pendant que nous parlons, le temps jaloux s’enfuit.
Cueille le jour, et ne crois pas au lendemain.
On peut aussi retrouver cette idée dans les vers de Ronsard « Mignone, allons voir si la rose, qui se matin était éclose[…]
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.
Belle et jeune Cassandre, pour elle Ronsard composa ce poème en 1545 afin de lui dire qu’il ne fallait pas qu’elle attende que sa beauté se soit fanée afin de goûter aux joies de l’amour, si possible avec lui… Cassandre est une jeune fille italienne rencontrée par le poète le 21 avril 1545 à Blois à un bal de la cour. Elle n'a que quinze ans et lui vingt et un. Ronsard ne pouvait épouser la jeune fille, car il était clerc tonsuré. Cassandre épousa Jean Peigné, seigneur de Pray l'année suivante.
Ronsard récidiva en 1578 avec ses sonnets pour Hélène, commandés par Catherine de Médécis pour consoler Hélène de Fonsèque, de la perte de son amant à la guerre. Mais Hélène resta indifférente à ces sonnets.
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle ! »
Sacré Ronsard !
Ceci étant dit : pourquoi attendre ? Mais aussi, pourquoi vouloir aller vite ?
Pourquoi, comme nous le disent les épicuriens, ne pas profiter du temps présent, de ne pas apprécier les choses aux moments où elles se présentent plutôt que de souhaiter, d’en espérer d’hypothétiques autres ?
Horace disait encore : « Ôte le long espoir à tes jours comptés » profite de ce que tu as aujourd’hui, car tu ne sais pas ce que t’apporteras demain.
Le présent est la seule réalité à notre portée : le passé nous a échappé et le futur n’existe pas encore. Mais voici qu’il est dans la nature humaine de regretter le passé et d’avoir peur du futur. Ne pas vivre le moment présent, c’est donc tout simplement vivre dans une illusion, celle qui a été et que nous ne pouvons changer ou celle qui sera peut-être. Être dans « l’ici et maintenant », c’est vivre en pleine conscience.
Vous êtes ici et maintenant
- Faites comme si vous aviez un arc et une flèche et vous visez la cible.
- Faites-le !
- C’est facile de dévier 5 minutes à gauche dans le passé (je n’y suis jamais arrivé) ou 5 minutes à droite dans le futur (et si je n’y arrivais pas, on va me critiquer, et comment je vais pouvoir faire, si et si…)
- Visez votre cible, ne la quittez pas des yeux
- Vous avez un objectif : ici et maintenant
Ne vous occupez pas de savoir comment vous allez réussir votre objectif, comment vous allez faire pour l’atteindre.
Vous êtes ici et maintenant, gérez au coup par coup.
Oui, mais comment faire pour vivre l’instant présent ?
Prenez conscience de votre corps, soyez à l’écoute à l’écoute de ce que vous ressentez, puis nommer les sensations, positives comme négatives. Cela nous permet de nous connecter à la réalité du moment.
Dans l’instant présent, l’angoisse n’existe pas. Cette peur est liée à un événement futur, qui n’arrivera peut-être jamais, alors pourquoi y penser ? Cette angoisse est probablement liée à un événement passé, mais qui vous dit que cela se produira de la même façon ?
Pour revenir à l’instant présent, utilisez vos 5 sens.
Être présent, c’est être conscient de ses sens
Donc pour être en pleine conscience, il vous faut prendre conscience de ce qui se passe autour de vous, alors concentrez-vous sur :
– Ce que vous pouvez toucher.
– Ce que vous entendez.
– Ce que vous sentez.
– Si vous le pouvez, sur les goûts.
– Et sur tout ce que vous voyez.
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
De visiter toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps de tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Paroliers : Michel Paul Fugain / Pierre Delanoe
Êtes-vous à la recherche de temps libre ? Pensez-vous perdre votre temps ?
Le temps ne peut être perdu que si l’on a un objectif daté ou une envie de résultat. La fin justifie une exploitation précise de son temps et tout ce qui est susceptible de vous distraire serait donc à bannir.
Que donnons-nous si nous ne donnons pas notre temps ?
Souvenez-vous, il vous faut prendre soin de la personne avec laquelle vous allez passer le plus clair de votre temps : vous ! Il est positif d’avoir des objectifs, mais il est positif de rester dans la joie pour les réussir. Rester dans la joie signifie écouter vos peurs, votre tristesse ou votre colère puis passer à autre chose.
Inutile d’avoir peur du futur, d’être triste ou en colère sur un élément passé. Mais profitez de l’instant présent. Pourquoi refuseriez-vous de vous amuser, la vie est trop courte ? Un proverbe allemand dit ceci « Devenir vieux, c’est la grâce de Dieu. Rester jeune, c’est l’art de la vie ». Le bien-être ne peut exister que dans l’instant présent et il est toujours illusoire de chercher à le conjuguer au futur. Pour preuve : rien ne se passe jamais comme nous l’avions imaginé !
Lâcher prise c’est aussi se connecter à l’instant présent. Oublier ce qui s’est passé et ce qui va pouvoir advenir.
Loi n°10 du karma - La loi du changement : « À moins d’être changée, l’histoire se répète… Ce choix est entre vos mains»
Ne soyez pas comme Le Candide de Voltaire qui disait que « tout est bien dans le meilleur des mondes » ou comme « Chéri Bibi » - Fatalitas - qui se sentait poursuivi par la fatalité.
Afin de vous dire que vous pouvez changer les choses, il faut d’abord les voir du bon côté, du côté positif. L’optimisme est un grand pouvoir sur nos existences. Nous naissons avec une histoire, une famille, des racines, parfois lourdes à porter, mais ce n’est pas une fatalité, vous pouvez très bien décider de ne pas poursuivre l’héritage familial, de décider de ne pas reproduire les schémas négatifs.
Sénèque disait : « La vie, ce n’est pas attendre que les orages passent, c’est apprendre à danser sous la pluie ». Vous ferez de votre vie ce que vous avez décidé d’en faire et pour cela, une seule chose : vous mettre à l’action, car l’action motive et inspire.
Se mettre à l’action ? Facile à dire ! Je n’ai pas confiance en moi…
Ne pas avoir confiance en soi c’est s’autoflageller. L’art-thérapie peut vous aider à passer ce cap.
Ne pas avoir confiance en soi : c’est l’inconscient qui vous parle, pourtant, selon Jung, il est le champ de tous les possibles. Se réaliser exige que l’on produise l’effort nécessaire qui conduit de la possibilité à la réalité. Se réaliser c’est du conscient. Et cet ensemble conscient/inconscient, Jung le désigne sous le nom de : SOI.
OK… Et le MOI alors ?
Confondre le MOI et le SOI, c’est confondre le possible avec le réel. Or, devenir SOI, c’est passer à la réalisation d’un désir ou d’un talent. Être SOI, c’est être dans l’action. Si vous n’êtes pas dans l’action, si vous restez dans la potentialité, vous serez comme comme le définissait Jung, dans une sorte d’inflation du MOI.
Donc, ayez confiance en votre SOI : ayez confiance en soi et tout deviendra possible.
Le MOI est un ensemble complexe de pulsions, de sensations, d’émotions, de pensées, de tendance, de sentiments, de capacités diverses qui ne demandent qu’à être organisés.
Carl Gustav Jung est un psychiatre suisse de la fin du 19e siècle. Il fut le fondateur de la psychologie analytique et penseur influent, il est l'auteur de nombreux ouvrages. Son œuvre est liée à la psychanalyse de Sigmund Freud, dont il a été l’un des premiers défenseurs et dont il se sépara par la suite en raison de divergences théoriques et personnelles. De par son concept « d’inconscient collectif », il mettra au cœur de sa démarche thérapeutique le pouvoir de l’art et des rêves, de la visualisation et du jeu. Il fera dessiner ses patients et abordera l’imaginaire d’une manière analogue à celle du cerveau droit. Mais il faudra encore attendre quelques années avant de parler d’art-thérapie.
Qu’est-ce qui nous empêche également de nous mettre en action ?
L’égo !
L’égo ne se nourrit que de notre mémoire, donc, il ne peut accepter de nouvelles notions. Vous pouvez le contrer à force de vous répéter quelque chose de nouveau, vous le mémorisez, l’expérimentez pour l’intégrer encore mieux. Plus votre mémoire assimile un nouveau concept, plus l’égo s’habitue et y résiste de moins en moins.
Aussi, votre égo vous joue des tours chaque fois qu’il veut vous faire croire que c’est à cause de tel ou tel problème, d’un coupable autre que vous, que vous ne pouvez écouter vos besoins. En réalité, le problème n’est là que pour attirer votre attention sur une croyance qu’entretient votre égo. Mais comment savoir que c’est votre égo qui a pris le dessus sur vos émotions et qu’il est en train de vous fondre dans l’inaction ?
Voici 8 signes qui vous disent que votre ego est hors de contrôle :
- Vous êtes trop catégorique dans vos jugements avec les autres.
- Vous n’avez pas de patience.
- Vous vous plaignez et débattez en permanence.
- Vous êtes trop sur la défensive.
- Vous parlez mal de vous-même.
- Vous ne pouvez pas vous excuser.
- Vous vous comparez en vous croyant supérieur aux autres.
- Vous ruminez le passé ou vous anticipez l’avenir.
Alors, ce qu’il faut faire pour que vous preniez les choses en mains et que l’histoire ne se répète pas :
- Je suis trop catégorique avec mes jugements ⇒ J’essaie de voir autrement
- Je n’ai pas de patience ⇒ Je me lance dans la méditation ou le yoga, je télécharge « Petit Bambou » et « Respirelax+ » et je me fais une séance de relaxation. La patience est la 11e loi du karma, nous allons donc y revenir.
- Je me plains en permanence ⇒ J’écoute mes émotions et j’agis pour passer à la joie
- Je parle mal de moi-même ⇒ Je me prends en mains, je suis capable de beaucoup de choses
- Je n’arrive pas à m’excuser ⇒ Je reconnais le mal que je fais et je m’améliore
- Je me compare en me croyant supérieur aux autres ⇒ Se comparer aux autres nous rend malheureux. Chacun est unique, dans sa personnalité, son vécu et il y a beaucoup de choses que vous ne connaissez pas des autres.
- Je rumine le passé ou anticipe l’avenir ⇒ Nous sommes ici et maintenant, et c’est ici et maintenant que je décide d’être heureus.e !
Loi n° 11 du karma : La loi de la récompense : « La patience nous offre les meilleures récompenses »
La patience est un arbre dont la racine est amère, et dont les fruits sont très doux. (proverbe persan)
La patience est une vertu privilégiée par les sages, chez les bouddhistes elle nous permet de dire que nos ennemis sont précieux, car ce sont eux qui nous permettent de pratiquer la patience.
Aussi, pour nous, un patient est celui qui souffre, qui espère une guérison toujours trop longue à venir. Mais la patience ne nous oblige pas à la passivité. Manquer de patience c’est plutôt manquer de courage et ne pas accepter ce que la vie nous met de négatif sur notre chemin.
L’acceptation, le courage sont des actions pour lesquelles il nous faut accorder le temps nécessaire à notre guérison. Prendre ce temps est faire preuve également de patience.
« Un moment de patience peut préserver de grands malheurs, un moment d'impatience, détruire toute une vie. » - Proverbe chinois
Je vous ai dit « être actif »… Pour autant, il faut comprendre également que l’on ne peut pas tout contrôler, les mauvaises expériences, les délais, la maladie… C’est donc le moment pour lâcher prise, penser au temps présent, à l’ici et maintenant.
Il faut également faire preuve parfois d’humilité, savoir que nous n’y pouvons rien et que seule la patience nous permettra de revoir des jours meilleurs. Accepter ce qui n’a plus lieu d’être pour pouvoir aller plus sereinement vers ce qui sera, mais faire preuve d’impatience sera au contraire source de stress et d’épuisement.
« Qu'ils sont pauvres, ceux qui n'ont pas de patience ! » William Shakespeare
Faire preuve de patience n’est pas non plus se résigner à s’ennuyer en attendant que… C’est simplement vouloir aller moins vite. Aller lentement nous permet de mieux appréhender les choses et surtout vivre pleinement l’instant présent.
Quelle sera donc votre récompense ? Gardez toujours en tête que le temps ne se perd pas ou ni se gagne. Le temps se vit !
Loi n° 12 du karma : La loi de l’importance et de l’inspiration : « la valeur d’une chose est une conséquence directe de l’énergie et de l’attention que l’on y met ».
En économie on dira plutôt que l’évaluation d'une chose se traduit en fonction de son utilité sociale, de la quantité de travail nécessaire à sa production, du rapport de l'offre et de la demande.
Mais la valeur d’une chose dépend-elle réellement de son prix ?
La notion de valeur est un produit de notre esprit, de la perception individuelle que l’on a des choses.
Je dirai que les choses les plus chères sont celles qui nous coûtent, soit parce qu’elles ont une grande valeur marchande, mais surtout parce qu’elle nous coûte ce que nous avons de plus précieux. Et cela dépend de chaque individu.
Pour certain, le temps est précieux, leur appartenance à une famille, un réseau, une religion, une idée est précieuse. Offrir quelque chose qui plaise à quelqu’un, mais que nous ne cautionnons pas, parce que cela de répond pas à nos propres pensées idéologiques, donne à ce cadeau une valeur inestimable.
Donner avec plaisir, noblesse de sentiment et le cœur rend heureux.
« Que donne-t-on si on ne donne pas son temps ? » - Danse avec lui
Qu’est-ce qui vous est précieux ? Ce qui vous a coûté ou ce que vous avez mis du temps à construire ?
Un patient m’a dit un jour qu’il ne quitterait jamais sa maison, car il l’avait construite de ses mains durant de longues années. Sa maison était sa fierté. La valeur de sa maison ne se mesure plus au prix du marché, mais au temps qu’il y a consacré et à l’aboutissement du projet.
Votre enfant vous fait un cadeau qu’il a fabriqué de ses mains et un autre pour lequel il a dépensé de l’argent. Quel est celui qui aura le plus d’importance à vos yeux ?
Maintenant, s’agissant de l’attention que l’on porte au cadeau, offrez-vous plus généralement quelque chose qui vous plaît ou quelque chose qui pourrait plaire faisant fi de votre propre opinion, de vos propres croyances ?
Si vous faites selon vos goûts, c’est votre égo qui parle. Si vous faites selon les goûts de la personne cela à beaucoup plus de valeur.
Si vous êtes créatif, vous serez une source d’inspiration pour les autres. Gandhi disait : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».
Aussi soyez généreux. Qu’il s’agisse d’offrir des présents ou de donner de votre temps, la générosité est un des fondements de l’amitié et l’amitié est quelque chose d’une grande valeur.
La générosité se mesure par le fait que vous n’attendiez rien en retour ou que vous ne trouviez
Un an pour prendre soin de vous
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