24 juin - Juin : Le stress - La confiance en l'autre
Par | Le 24/06/2019 | Commentaires (0) | Un an pour prendre soin de vous
24 juin : Le stress - La confiance en l'autre
Juin : Le stress
Les hommes ont confiance en un homme ordinaire parce qu'ils ont confiance en eux-mêmes. Les hommes donnent leur confiance à un grand homme parce qu'ils n'ont pas confiance en eux-mêmes. Gilbert Keith Chesterton
Le stress : des raisons en soi
Confiance en l’autre
Une personne qui n’a pas confiance aux autres :
Ne compte que sur soi-même (mieux ne vaut pas compter sur les autres)
⇒ pourtant c’est l’autre qui vous fournit nourriture et boisson (besoins primaires)
Une personne qui n’a pas confiance aux autres cherche toujours à se débrouiller seule
Se méfie des autres :
⇒ émotions négatives
⇒ pensées envers les autres très critiques (un bain de négativité n’est pas propice à l’épanouissement personnel)
Une personne qui n’a pas confiance aux autres est sur ses gardes : on se ferme à ce que la vie peut apporter de bénéfique (carences affectives durant l’enfance, a appris à ne compter que sur soi-même, parents alcooliques ou dépressifs…)
Une personne qui n’a pas confiance aux autres, croit qu’elle n’a pas besoin de l’autre. Elle surévaluera de ses propres capacités : par conséquent elle se met à sous-estimer celles des autres, cette conviction que l’on peut faire mieux que les autres les empêchent de déléguer.
Pourtant, s’ouvrir à l’autre s’est s’ouvrir de nouveaux horizons. Apprenez à réduire vos tensions en faisant confiance aux autres. Apprenez à déléguer. En voulant tout faire et ne déléguant jamais rien, vous démontrez votre volonté de tout contrôler vous-même ainsi que votre réticence à croire que les autres peuvent réaliser un travail aussi bien que vous.
En art-thérapie on remarquera que la personne ne compte que sur soi-même, cherche toujours à se débrouiller seule, se méfie des autres, ne s’ouvre pas à l’autre, est sur ses gardes, croit qu’il n’a pas besoin de l’autre, surévalue ses capacités, assume ses décisions et ses choix, esprit trop critique, juge. Il sera nécessaire de la persuader que l’on peut construire des relations épanouissantes. Que le modèle que ces personnes ont eu durant l’enfance n’est pas le seul qui existe.
Nous favoriserons donc un protocole qui oblige à demander de l’aide, rassurer en disant « je serai là pour vous aider », à faire des choix et à penser à l’autre de façon positive et objective.
Consignes semi-directives pour laisser la possibilité à l’autonomie et la mise en exergue de la confiance en soi, mais pas trop libre pour ne pas inhiber un patient qui n’aurait pas encore passé cette étape de la stratégie.

Un an pour prendre soin de vous