1er octobre - Octobre rose - On nous bassine...
Par Marie-Laure KONIG | Le 03/10/2019 | Commentaires (0) | Un an pour prendre soin de vous
1er octobre : Octobre rose - On nous bassine avec octobre rose !
1er octobre
« La force n'est pas dans les jambes, mais dans le courage. » Proverbe allemand
C’est voir la vie en rose malgré tout… Mais du moment où on vous annonce cette maladie, de façon plus ou moins violente, et parfois avec récidive, la vie est plutôt morose pour les femmes atteintes du cancer du sein. Analyses, traitements, analyses de nouveau, chimio, rayons, opérations, reconstruction, perte des cheveux, fatigue physique et morale… on comprend mieux avec cette maladie le terme de « patient ». Parce que de la patience, il en faut !
J’ai entendu hier une personne me dire « tous les ans c’est pareil », octobre arrive et paf : on nous bassine avec octobre rose. Certes, mais ça me hérisse tout de même le poil que d'entendre ça... Les femmes ont besoin, en plus des traitements médicaux, de soutien et d’écoute, et puis, si vous n'êtes pas concerné aujourd'hui, dîtes-vous bien que vous risquez de l'être demain, que ce soit vous, votre soeur, votre femme, votre mère, une amie... car si cette maladie en rend quelques-unes plus fortes, les autres s’en sortent avec toujours un zest de souffrance amère, ne serait-ce que dans le changement de leur corps.
Alors un peu de compréhension ou même de compassion ne font pas de mal.
Surtout que lorsque l'on apprend que l'on a cette maladie, tout le monde nous appelle, et tout le monde connaît quelqu'un à qui c'est arrivé, de façon plus ou moins tragique, et nous, au bout d'un moment, on a envie de dire stop ! Leurs histoires ne sont pas notre histoire alors laissez-nous maîtresses de nos réactions face à cette épreuve qui nous arrive en pleine gueule. Et je vous parle en connaissance de cause. On en arriverait même à fuir ses amis, jusqu'à ce que cela passe, et que plus personne ne nous appelle. L'un dans l'autre, on apprécie la paix...
Étant Art-thérapeute et ayant moi aussi subi cette mésaventure, j'ai très vite compris qu'il me fallait retourner vers la joie. Après le coup de massue et une digestion qui laisse beaucoup d'aigreur dans l'estomac, on apprend rapidement à vivre avec parce que l'on n’a pas le choix. Je vous parlerai donc, ce mois-ci, plus de ces femmes qui ont pris le dessus et des actions ou moyens qui existent pour que vous, mesdames, qui souffrez de cette maladie, soyez plus fortes que jamais et non désorientées ou déprimées.
Un an pour prendre soin de vous
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